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Marie-France Brouillette propose une halte orientale à Saint-Fortunat

Monique Giroux

Des reproductions de chefs d'oeuvres orientaux exposés à l'Auberge à partir du 6 juin

Marie-France Brouillette, à partir du 6 juin, exposera et mettra en vente à l’Auberge de Saint-Fortunat des reproductions de la mythologie tibétaine, japonaise et chinoise qu’elle a acquises lors de ses voyages autour du monde.

Marie-France Brouillette sera à l’Auberge de Saint-Fortunat de 18 à 21h le 6 juin pour rencontrer les gens et leur donner de l’information sur les pièces exposées. Ces impressions à l’encre de chine sur du papier de riz sont faites main à partir de moules de bois sculptés.

«Je vends mes reproductions de 30$ à 120$ ce qui n’est pas cher pour des pièces encadrées. Mon but n’est pas de faire du commerce mais de propager la culture. Je veux utiliser cet argent pour transformer le deuxième étage de ma maison en pagode.»

Elle avait ramené 800 de ces reproductions en 1975. Elle en a exposé et vendu la plus grande partie dans les cafés, les boutiques et plus récemment au café l’Allongé à Thetford Mines. Il lui en reste 200 à offrir et chacune de ces œuvres a son histoire.

Un village, le tour du monde et un autre village

Marie-France Brouillette est partie de Sainte-Anne-de-la-Rochelle, où elle est née dans une famille de sept enfants, pour compléter ses études. Après avoir obtenu son bac en géographie, elle a fait un an en psychopédagogie, puis un certificat en enseignement collégial. Elle a surtout œuvré dans le domaine de la recherche en géographie agraire et fait de la suppléance.

En 1973, après un périple de trois mois en France, en Angleterre, en Hollande, en Belgique, en Suisse et en Espagne, elle a repris ses études en anthropologie puis a rencontré un grand voyageur qui lui a ouvert la porte sur le reste du monde.

En 1974 elle est repartie durant six mois pour la Suisse, l’Italie, la Grèce, l’Irak, la Bulgarie, la Turquie, le Liban, la Syrie, Israël, le Kuwait, l’Iran, le Pakistan et l’Inde. L’orient l’a fascinée et, l’année suivante, elle est retournée en Inde et au Népal.

«J’ai adoré le Népal. J’ai vécu à Katmandou, qui signifie toit du monde, où j’ai ressenti une grande paix. J’apprécie les montagnes qui apportent la vitalité et le bonheur. C’est sans doute la raison pour laquelle j’ai été séduite par le paysage de Saint-Julien où je me suis installée. Il y avait beaucoup de Tibétains au Népal à cause de l’invasion de leur pays par la Chine. Les Tibétains et les Népalais font de très belles choses artisanales. Je passais beaucoup de temps dans les marchés locaux et les musées.»

Elle a vécu deux mois dans un Hahram au centre de l’Inde. «J’ai fait de merveilleuses découvertes et me suis intéressée à la sagesse inhérente à toutes les religions mais je suis revenue au christianisme.»

Il n’y a pas eu que du positif dans ces découvertes. «J’ai été déçue par l’avidité de certains Turcs, choquée de la façon dont les femmes sont traitées dans les pays arabes et de la misère en Inde. J’y ai vu des fillettes de sept ou huit ans mises en cages pour être vendues comme prostituées, des gens dormir sur des poches dans la rue et des vieillards gémissants, presque mourants, quêter. J’ai assisté à des crémations sur des bûchers le long du Gange où les cendres étaient jetées. Juste à côté les marchands profitaient de la présence des touristes pour leur vendre des soies et des brocards magnifiques.»

Résistante, elle est tombée malade juste une fois. «J’ai attrapé une bactérie en Afghanistan en mangeant de la viande dans un restaurant. Ce pays est resté au moyen-âge et l’altitude y est très malsaine pour les voies respiratoires. J’ai pris du temps à me remettre.»

Ce qui ne l’a pas empêché de repartir pour le Mexique, le Panama, la Colombie, l’Équateur et les Bahamas dans la plus belle tradition «peace and love» en voyageant avec le strict minimum et un budget de 2$ par jour. «Il y avait beaucoup moins de violence dans ce temps-là qu’aujourd’hui.»

Maintenant à la retraite, elle a le projet de revivre ses nombreux périples en écrivant son journal de voyages autour du monde… et elle est restée «peace and love» dans la plus pure tradition.


La folie du FIMI

Christian Paquin

Des valeurs certaines, des surprises et des découvertes composent une fois de plus la folle programmation du FIMI, le Festival international de musique incroyable de Saint-Fortunat, le seul festival d’été plus long que l’été !

Cet été, c’est l’éloge à la folie au FIMI. « L’auberge de Saint-Fortunat devient l’hôtesse et le relais de cette folie. Les musiques les plus folles de l’univers ont inscrit sur le tableau de nos mémoires des incroyables fables que se raconteront dans mille ans, les descendants des survivants », a écrit dans le programme officiel du Fimi, le grand maître de l’événement, François Gourd, V.I.P. pour véritable Idiot Professionnel, Niaisologue et foulosophe.

La Chango Family, la bande de fou de Loco Lundo, ouvrira le festival cette année les 7 et 8 juin. La folle aventure du FIMI se terminera les 27 et 28 septembre par le spectacle d’Hendirx Grandmont.

Entre-temps, Les Batinses, Strada, Fred Fortin, René Lussier, La Fanfare Pourpour, tous des habitués du festival au cours des dernières années, défileront sur la scène de l’auberge le samedi à 21 h et le dimanche à 19 h.

Galaxie 500, Canabistro, Traki, El Gun Show, Collectivo et Les Ours, pour mentionner que ceux-ci, se joindront aux vétérans du festival pour poursuivre la folle épopée du FIMI.

Ajoutez au menu de cette programmation, la cuisine de l’auberge, un « bisonburger » ou encore un hot dog d’émeu pour une folie extrême.

La programmation du FIMI est disponible dans plusieurs établissements de la grande région de Victoriaville. En plus de la description unique de chaque invité réalisée par François Gourd, les liens de sites Internet utiles permettent d’en connaître davantage sur les artistes.

En attendant, il possible de consulter le site web de l'auberge.